09.06.2025
⬆️ Le tableau raconte l'histoire du "Petit Navire". Notre histoire explique comment le garçon marin est réduit en esclavage par les pêcheries qui approvisionnent la marque française de thon Le Petit Navire, avant d'être vendu à des clients qui ne se doutent de rien. Photo Guy Reece.
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Pour marquer 'Journée mondiale de l'océanà la veille du premier jour de l'année de la Conférence des Nations unies sur les océans (UNOC)Dans le cadre de l'opération "La pêche au thon", des artistes ont ouvert une boîte géante de thon Petit Navire devant un supermarché Monoprix afin de mettre en évidence les menaces que la pêche industrielle au thon fait peser à la fois sur la vie humaine et sur la biodiversité marine.
Un "marin mort" a été révélé dans la boîte de thon géante, tandis qu'à proximité, un marin a chanté une version ironique de la chanson française populaire. 'Il Était un Petit Navire tandis que les artistes d'Ocean Rebellion, élégamment vêtus et portant des têtes de thon à nageoires jaunes réalistes, fixaient l'espace en déroutant et en enchantant les passants.
⬆️ Deux législateurs français de 'La France insoumise; Emma FourreauMembre du Parlement européen (MEP) à Bruxelles et Pierre-Yves Caladendéputé de Brest à l'Assemblée nationale française, s'est joint à la représentation.
Le sort de l'océan dépend de nous tous.
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Pendant des années, des marques européennes de thon comme Petit Navire, détenues et exploitées par le géant mondial du thon Thai Union, ont vendu leur thon sale comme étant "durable" en utilisant la marque Blue Tick de la marque "de confiance", le Marine Stewardship Council (MSC). Ces dernières années, cependant, preuve est apparu des cas significatifs de Travail forcé dans les pêcheries MSC. Pourtant, le CSM ne s'en préoccupe pas. Il s'en lave les mains avec désinvolture en affirmant que ses "La mission principale est environnementale et que leur "L'écolabel ne fait aucune déclaration sur les conditions sociales.. En fait, le MSC dit "Nous pensons qu'il n'y a pas de problème à ce que la boîte de thon Petit Navire que vous vend Monoprix soit certifiée durable par nos soins, même si elle a été capturée par un enfant esclave.
⬆️ Le MSC ment au public depuis des années. Ce n'est pas une surprise, après tout, il a été créé par les entreprises "business as usual". Unilever et WWF. Photo de João Daniel Pereira.
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Il est clair que le Marine Stewardship Council ne se soucie pas des droits de l'homme ni du risque d'esclavage moderne des enfants dans les pêcheries. Il en va de même pour les enseignes de supermarchés comme Monoprix et les marques de thon comme Petit Navire. Si c'était le cas, elles ne le vendraient pas.
Chris Williams, coordinateur de la section pêche de l'ITF, Fédération internationale des ouvriers du transport, a déclaré, "Le label MSC ne protège pas les pêcheurs contre le travail forcé et les abus, ce qui permet aux produits de la mer produits dans des conditions d'exploitation de pénétrer les marchés mondiaux sans contrôle. Le MSC doit prendre ses responsabilités et se retirer publiquement de toute revendication sociale ou de travail associée à la coche bleue..
⬆️ Vider l'océan et réduire les travailleurs en esclavage, cela vaut-il vraiment une boîte de thon ? Photo de Guy Reece.
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Alex Hofford, responsable de la campagne sur la faune et la flore marines, Shark Guardian, a déclaré "Il est incroyable de penser que lorsque vous achetez une boîte de thon chez Monoprix, non seulement elle peut avoir causé la mort de milliers de requins, mais elle peut aussi avoir été pêchée par un esclave. Ce scandale choquant est rendu possible par le MSC et des détaillants comme Monoprix. Les délégués à l'UNOC doivent se réveiller immédiatement face à ce chaos du "blue-washing" !
Emma Fourreau, députée française au Parlement européen, a déclaré : "Nous sommes très heureux d'être en contact avec les citoyens de l'Union européenne, "L'océan est aujourd'hui le théâtre de tragédies invisibles et cachées. L'une d'entre elles est l'esclavage moderne sur les navires de pêche industrielle. Des entreprises européennes comme Petit Navire sont complices en vendant du poisson produit par le travail forcé. Le label MSC et Monoprix doivent cesser de soutenir ce blanchiment antisocial. A la veille de la Conférence des Nations Unies sur les Océans, il est grand temps de rappeler que les droits de l'homme s'appliquent aussi en mer".
⬆️ Vider l'océan et réduire les travailleurs en esclavage, cela vaut-il vraiment une boîte de thon ? Photo de Guy Reece.
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Pauline Bricault, responsable de la campagne BLOOM, a déclaré "Les chaînes de supermarchés ne peuvent plus ignorer les effets destructeurs de l'industrie du thon. Leurs politiques d'approvisionnement en thon dit "durable" autorisent encore largement des pratiques de pêche destructrices, qui ont contribué au déclin massif des populations de thon et à l'abondance des requins. Les supermarchés ne protègent pas non plus les droits de l'homme, car ils s'appuient sur des politiques et des labels qui ne vérifient pas les conditions de travail à bord des navires, alors que 42% des violations des droits de l'homme dans l'industrie mondiale de la pêche se produisent sur les navires de pêche au thon. Enfin, le thon est systématiquement contaminé par le mercure, une puissante neurotoxine extrêmement dangereuse pour la santé humaine, même à faible dose, et les supermarchés devraient mettre en place des politiques visant à protéger la santé des consommateurs".
⬆️ Vendre des canettes de Le Petit Navire, pris dans le dFAD, est-ce vraiment ce que veulent vos clients, Monoprix ? Photo de Guy Reece.
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Ocean Rebellion est une demande :
- Le MSC à radier de sa liste de navires certifiés les navires surpris en train de maltraiter leur équipage et à inclure les droits sociaux et du travail dans sa "norme de pêche MSC", l'étalon qui permet de mesurer la soi-disant durabilité des pêcheries de thon.
- Le géant mondial du thon Thai Union doit cesser de s'approvisionner en thon pêché industriellement dans des pêcheries pratiquant le travail forcé ou le travail des enfants et d'autres violations des droits de l'homme. On estime qu'une boîte de thon sur cinq en circulation dans le monde provient d'une conserverie de Thai Union, dont Petit Navire.
- Les enseignes de supermarchés du monde entier, y compris Monoprix en France, doivent cesser de vendre du thon susceptible d'avoir été pêché par des pêcheurs victimes de l'esclavage moderne. Les chaînes de supermarchés européennes doivent également adhérer à la Déclaration de Genève sur les droits de l'homme en meret l'action CA23103 de la Coopération européenne en science et technologie (COST) sur les ‘Vie, liberté et santé : assurer la protection universelle des droits de l'homme en mer (BlueRights)‘, des initiatives visant à renforcer la protection des droits de l'homme dans le secteur de la pêche.
Enfin, Ocean Rebellion appelle tous les délégués et décideurs politiques présents à l'UNOC à Nice cette semaine à reconnaître et à prendre des mesures pour protéger les violations des droits de l'homme et l'esclavage moderne dans les pêcheries industrielles de thon, dans la mesure de leurs moyens.